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Free s’est bâti une réputation de trublion en multipliant les innovations. Dès les années 2010, l’opérateur avait trouvé deux solutions ingénieuses pour répondre aux limites de la couverture mobile : la Femtocell, qui transformait certaines Freebox en mini-antennes 3G, et le FreeWifi, un gigantesque réseau de hotspots reposant sur le partage des connexions des abonnés.
Ces deux services, très utilisés dans les zones mal couvertes ou par les clients cherchant à économiser leur forfait data, viennent d’être supprimés. Un changement que Free justifie par l’évolution technologique, mais qui ne sera pas sans conséquences pour certains abonnés.
La Femtocell : un module devenu inutile selon Free
Lancée à l’époque de la Freebox Révolution, la Femtocell permettait d’améliorer la réception mobile à domicile. Installée directement dans la box, elle créait une mini-antenne 3G privée, capable de résoudre les problèmes de réseau à l’intérieur des logements, notamment dans les zones dites "blanches".
Depuis le 1er septembre 2025, ce service a été désactivé sur les Freebox Révolution et Mini 4K. Selon Free, le développement massif de la 4G puis de la 5G, ainsi que la généralisation des appels en Wi-Fi (VoWiFi), rendent cette technologie obsolète.
En pratique, cela signifie que les abonnés qui s’appuyaient sur la Femtocell pour téléphoner chez eux devront désormais compter sur la VoWiFi… ou espérer que la couverture 4G/5G soit suffisante dans leur logement.
FreeWifi : la fin du plus grand réseau Wi-Fi communautaire
Autre disparition annoncée : le service FreeWifi. Ce système ingénieux permettait à chaque Freebox de diffuser un réseau Wi-Fi secondaire, accessible par les abonnés Free grâce à leurs identifiants. En clair, les clients pouvaient se connecter au Wi-Fi d’un autre abonné lors de leurs déplacements, sans puiser dans leur forfait mobile.
Ce service prendra officiellement fin le 1er octobre 2025. Là encore, Free justifie sa décision : avec la couverture 4G et 5G quasi généralisée en France, et les forfaits mobiles de plus en plus généreux (voire illimités chez certains opérateurs), l’utilité du FreeWifi serait devenue marginale.
Pourtant, de nombreux abonnés l’utilisaient encore comme solution de secours en cas de panne ou lors de voyages. Sa suppression marquera donc un changement notable pour ces utilisateurs.
Quelles conséquences pour les abonnés Freebox ?
La fin de ces deux services ne touchera pas tout le monde de la même manière.
- Pour les abonnés Freebox Révolution et Mini 4K : la disparition de la Femtocell peut être problématique si la couverture mobile est faible à l’intérieur du logement. Sans solution alternative, certains risquent de se retrouver avec un réseau mobile plus capricieux. Free mise sur la VoWiFi pour compenser, mais cela nécessite un smartphone compatible et une connexion domestique stable.
- Pour les adeptes du FreeWifi : le changement est net. Finis les accès au réseau Wi-Fi d’autres abonnés en déplacement. Il faudra désormais compter sur son forfait mobile, ses propres partages de connexion, ou chercher un hotspot Wi-Fi public.
- Pour la majorité des abonnés : l’impact devrait rester limité. Ceux qui disposent déjà d’une bonne couverture 4G/5G et qui utilisent peu le FreeWifi ne verront pas de différence majeure.
En résumé, Free considère que ces services appartiennent au passé. Mais certains clients, notamment en zone mal desservie, risquent de ressentir une vraie régression.
Conclusion : une transition pas toujours douce
La fin de la Femtocell et du FreeWifi tourne une page importante dans l’histoire de Free. Ces services avaient marqué les débuts de l’opérateur dans l’univers mobile, en apportant des solutions concrètes à des problèmes bien réels.
Aujourd’hui, Free estime que le réseau 4G/5G et les forfaits data abondants suffisent à compenser leur disparition. Mais pour certains abonnés, notamment ceux qui vivent dans des zones mal couvertes ou qui appréciaient l’astuce du FreeWifi, cette transition ressemble plutôt à une perte de confort.
En clair : pour la plupart, rien ne change. Mais pour une minorité, il faudra trouver de nouvelles solutions pour rester connectés.
