On s’attendait à un iPhone. Peut-être un Galaxy. Et pourtant… C’est un outsider, américain certes, mais inattendu, qui décroche la couronne du meilleur smartphone au monde en 2025. Un trône convoité, décerné par le concours le plus suivi de l’industrie mobile : les Global Mobile Awards, organisés chaque année lors du MWC de Barcelone. Un jury d’experts, un seul gagnant.
Le grand gagnant est ...
Et cette année, c’est le Pixel 9 Pro de Google qui a écrasé la concurrence. Oui, Google. Pas Apple. Pas Samsung. Surprise ? Pas vraiment. Quand on regarde de plus près, tout s’explique.
Le Pixel 9 Pro, c’est un smartphone qui ne joue pas les gros bras. Pas d’effet “wahou” à l’ouverture de la boîte. Pas de pliable ni d’écran rotatif. Mais une maîtrise quasi chirurgicale de ce qui compte vraiment pour les utilisateurs : l’intelligence, la photo, l’autonomie et une fluidité à toute épreuve.
Ce qui a bluffé le jury des GLOMO Awards, ce n’est pas seulement sa fiche technique. C’est la façon dont tout s’agence, avec naturel. Rien ne cloche. Rien ne rame. Rien ne frustre. Le Pixel 9 Pro, c’est l’anti-gadget. Et c’est peut-être pour ça qu’il séduit autant.
Pixel 9 Pro : un sacre logique
Derrière son design sobre et raffiné (écran OLED 6,3 pouces 120 Hz, finitions soignées, légèreté bien dosée) se cache un véritable monstre de puissance maîtrisée. Le nouveau processeur Tensor G4 signé Google ne rivalise pas forcément avec les puces les plus musclées du moment… et pourtant, à l’usage, tout semble plus rapide, plus fluide, plus logique. Pourquoi ? Parce que tout est optimisé autour de l’IA. Gemini, l’assistant intelligent maison, est intégré dans les moindres recoins du système. Il classe vos messages, résume vos mails, vous propose de retoucher vos photos comme un pro, vous aide à rédiger des réponses automatiques… Et tout ça, sans que vous ayez besoin de le demander.
Côté photo, là encore, Google joue la carte de l’équilibre. Pas de capteur de 200 Mpx tape-à-l’œil. Mais une configuration pensée pour l’excellence au quotidien :
- un capteur principal de 50 Mpx
- un ultra grand-angle de 48 Mpx
- un téléobjectif x5 de 48 Mpx
Ce trio, boosté par l’IA maison, fait des merveilles. De jour comme de nuit, en mode portrait comme en paysage. Les critiques spécialisés, dont DXOMARK, lui ont attribué l’un des meilleurs scores jamais vus. Mais au-delà des chiffres, ce qui compte, c’est le ressenti : les photos sont belles, naturelles, prêtes à être partagées sans filtre.
Et puis il y a ce que Google promet et que beaucoup d’autres ne garantissent pas toujours : 5 ans de mises à jour, une interface sans publicité, une vraie confidentialité, un Android pur. C’est ce respect de l’utilisateur, aussi, qui a joué dans sa victoire.
Ajoutez à ça une batterie endurante, une charge rapide et un comportement irréprochable en multimédia, et vous obtenez le roi du mobile 2025. Un roi discret, mais redoutable.
Alors non, le Pixel 9 Pro n’a pas la notoriété de l’iPhone. Ni le prestige du Galaxy Ultra. Mais cette année, ce n’est pas le plus bruyant qui l’a emporté, c’est le plus cohérent. Celui qui comprend l’utilisateur, anticipe ses besoins, et rend l’expérience plus simple, plus fluide, plus humaine.
Un sacre logique pour un smartphone qui ne fait pas de vague, mais fait tout bien.